Potager
Avec un potager dans son jardin, on peut s’approvisionner soi-même en légumes frais. Nous allons vous expliquer ce à quoi vous devez veiller pour aménager et entretenir un potager.
Pour aménager un potager, le meilleur emplacement est un endroit ensoleillé du jardin. La plupart des variétés de légumes s’y épanouissent et produisent ainsi leurs précieuses substances, sans parler de leur goût savoureux. Lors de la planification du potager, vous devez donc laisser de côté les arbres et les arbustes qui apportent de l’ombre. Un coin abrité du jardin mais pas entièrement sans vent est idéal pour le potager. Une bonne circulation de l’air dans les planches de légumes est importante pour que les feuilles sèchent rapidement en cas de mycoses éventuelles ou de pluie. En outre, les parasites se sentent particulièrement bien dans des coins sans vent. Avec des haies taillées basses (par exemple des haies de buis), une haie plantée, des petits murets et clôtures, vous améliorez le micro-climat dans votre potager et vous le protégez en même temps des vents froids.
Il y a quelques points à respecter dès l’aménagement du potager. Par exemple, il est important d'avoir un raccordement à l'eau à proximité immédiate afin de ne devoir parcourir que de courtes distances par la suite pour l'irrigation. De même, le compost ne doit pas être trop éloigné. Si la maison et surtout l'accès à la cuisine se trouvent juste à côté du potager, vous pouvez rapidement couper quelques herbes fraîches pendant la cuisson et être de retour au fourneau en un rien de temps.
Les sols sont différents en fonction de la région et de l’emplacement: Il y a des sols sablonneux légers, des sols glaiseux moyennement lourds et des sols argileux lourds. Alors qu’un sol léger peut être bien préparé avec du compost ou du fumier de ferme, la préparation des sols lourds demande plutôt un investissement en temps et en travail. Bienheureux les jardiniers qui ont une terre de jardin de qualité moyenne composée de sable argileux ou d’argile sablonneuse qui se prête bien à la culture des légumes. Un sol aéré, riche en humus et en nutriments est le plus adapté pour aménager un potager.
Avoir son propre potager est le souhait de nombreux jardiniers. Ce que vous devez savoir pour la préparation et l’agencement des planches et comment nos rédacteurs Nicole et Folkert cultivent leurs légumes vous est révélé dans notre podcast "Jardiniers des villes". Ecoutez maintenant!
Par principe, il n’y a pas de limites à vos désirs d’aménagement lors de la création d’un potager. Des modèles avec des rangs bien rectilignes sont tout autant envisageables que des surfaces de plantation circulaires. Mais pour pouvoir travailler et entretenir les planches aussi facilement et aussi aisément que possible, les planches en rangées à angle droit ont fait leurs preuves. Des allées tracées à angle droit garantissent un accès facile. La planche classique fait 1,20 mètre de large et est orientée Nord-Sud. Dans une planche en rangées, les cultures poussent en bandes droites. A flanc de côteau, on peut disposer les planches perpendiculairement à la pente pour permettre à l’eau de pluie de s’écouler. L’allée principale du potager doit avoir si possible une largeur de 60 à 80 centimètres pour pouvoir encore passer aisément entre les rangs de légumes avec une brouette. Pour les allées secondaires, 30 centimètres suffisent généralement. Une planche ne devrait pas faire beaucoup plus de cinq mètres de longueur car autrement, on a tendance à enjamber la planche pour raccourcir les déplacements, et on peut facilement casser quelques plantes en les écrasant .
Le nombre de planches de légumes dépend des quantités que vous voulez cultiver et récolter. Pour approvisionner une personne exclusivement avec des légumes du jardin, il faut une superficie d’environ 30 à 40 mètres carrés. Avec une longueur de planche de cinq mètres et une largeur de 1,2 mètre, il lui faudrait donc environ six planches aménagées pour subvenir à ses besoins. Conseil: Dessinez d’abord votre potager sur un plan à l’échelle de votre jardin. Vous éviterez ainsi plus tard des surprises désagréables.
Des gros piquets de bois courts marquent les angles des planches en rangées, une bordure sur la longueur et la largeur protège des parasites et retient bien la terre dans la planche. Une bordure en béton ou en pierre naturelle peut être coûteuse et demander du temps mais elle éloigne très bien les mauvaises herbes. Des bordures en bois ou en osier tressé conviennent très bien aux jardins naturels. Elles doivent être enterrées dans le sol à au moins 20 centimètres de profondeur. Les sentiers entre les planches de légumes peuvent être consolidés avec des dalles ou des écorces broyées.
Des arbustes à baies seront plantés de préférence en bordure du potager. Les herbes aromatiques vivaces auront droit à un carré particulier, les herbes annuelles pousseront entre les rangs de légumes. Des fleurs annuelles qui fleurissent au bord du potager mais aussi au beau milieu transforment, en association avec des herbes aromatiques en fleurs, l’aspect plutôt sobre des planches à angle droit en un jardin agréable à regarder. Des tagetes et des capucines améliorent en même temps le sol, des lupins lui apportent de l’azote.
Surtout sur des sols lourds,cela vaut la peine de remonter la culture des légumes d’un étage. Il y a pour cela plusieurs possibilités:
La butte de culture
Une butte de culture est composée en fait de broussailles, sur lesquelles sont disposées des plaques de gazon à l’envers, des feuilles ainsi qu’une couche de compost grossier ou de fumier de ferme. Elle doit avoir une surface au sol d’environ 1,50 mètre de large sur cinq mètres de long. Là aussi, une orientation Nord-Sud est préférable. Un des avantages de la butte de culture est que l’intérieur de la butte est bien aéré par comparaison avec le sol et que les racines ne baignent pas dans l’eau. De plus, lors de l’entretien du carré, vous aurez moins à vous pencher qu’avec des planches en rangées au niveau du sol. Les inconvénients de la butte de culture sont les campagnols qui aiment bien séjourner à l’intérieur de la voûte ainsi que le fait que vous devrez arroser le carré plus souvent parce qu’il n’y a pas de remontée d’eau des couches plus profondes de la terre.
Plate-bande surélevée
Une plate-bande surélevée est constituée de couches de la même manière qu’une butte de culture. Construite en bois résistant de mélèze, de chêne ou de robinier, la plate-bande surélevée est non seulement pratique mais aussi un centre d’attraction dans le jardin. A l’intérieur de la paroi en bois, il faut poser du film à bulles qui protège la construction de l’humidité. Au fond, un grillage à petites mailles ou des blocs perforés éloignent les campagnols. Si vous remplissez le carré comme la butte de culture, vous devrez toujours compléter par de la terre et du compost car les couches se tassent avec le temps. Un grand avantage de la plate-bande surélevée est la dimension personnalisée selon les souhaits du jardinier. Une hauteur de 70 à 90 centimètres a fait ses preuves pour travailler sans effort pour le dos, mais elle peut être adaptée à la taille de chacun. Une plate-bande surélevée demande certes une dépense unique de temps et d’argent mais elle est relativement durable et demande peu d’entretien.
Après la conception de la planche de légumes, il faut passer à la mise en œuvre. Si possible, commencez à vous en occuper à l’automne de façon à ce que la planche soit préparée au mieux pour le printemps. Délimitez d’abord les contours de la planche. Il vous faut pour cela des pieux de bois et des ficelles. Il peut aussi être utile de marquer la forme de la planche en répandant de la craie sur le sol. Pour préparer le sol, retirez d’abord avec une binette l’herbe et l’engrais vert. Ameublissez le sol avec une fourche à bêcher sur une profondeur d’environ 20 centimètres. Vous pouvez également aérer avec une houlette: Cette lame à une dent ameublit le sol en profondeur sans modifier l’ordonnancement des couches. Passez l’outil profondément dans le sol en bandes diagonales distantes d’environ 20 centimètres, d’abord dans la longueur, puis dans le sens transversal de manière à obtenir un motif de losanges. Vous pouvez ensuite retirer les mauvaises herbes et aplanir le sol au râteau.
Vous pouvez ensuite tracer des rangs. Le mieux est de tendre une ficelle et de tracer les rangs tout au long avec une pioche. Si vous avez le compas dans l’œil, vous pouvez aussi tracer les rangs «à main levée» en retournant la manche de la pioche. Conseil: Ne travaillez qu’un sol sec, sinon il sera collant et formera des mottes de terre qui deviennent très dures en séchant.
Vous pouvez amender les sols sablonneux légers avec quelques poignées de poudre de roche. Le sol argileux devient plus meuble et plus perméable au sable. Vous devrez labourer en profondeur les sols lourds et argileux tous les ans dès l’automne avant les premières gelées. Après avoir ameubli le sol, il faudra l’enrichir avec du compost mûr, riche en nutriments et aplanir la surface au râteau. Vous aurez ainsi une planche aussi émiettée que possible. Comme le sol se tassera encore, vous devrez le laisser reposer au moins une semaine avant de semer.
Vous pouvez maintenant planter la planche avec des jeunes plants achetés ou élevés à l’avance ou les ensemencer. Si le sol est très sec, arrosez les sillons avant le semis pour que les graines aient suffisamment d’humidité. Lesdates de semis des différents variétés de légumes sont indiquées sur les sachets. Attendez par principe environ jusqu’en avril pour semer, à ce moment-là, le sol du potager s’est suffisamment réchauffé. Les sols très sablonneux se réchauffent plus vite que les terres lourdes et argileuses. Vous pouvez alors commencer un peu plus tôt selon le cas. Si on annonce des jours frais et pluvieux, repoussez le semis de quelques jours ou quelques semaines.
Déposez les semences en ligne veillant à respecter les distances recommandées pour les différentes espèces. Neles recouvrez que d’une fine couche de terre et arrosez avec précaution. Des sacs humides posés au-dessus de la planche de semis font en sorte que le semis ne sèche pas trop vite. Lesgraines fines comme celles des carottes ne sont pas faciles à semer uniformément. Quand on sème en ligne, à certains endroits il y a trop de graines, à d’autres pas assez. Pour que les plantes ne s’étouffent pas les unes aux autres, il faut «éliminer» rapidement les jeunes plants, c’est-à-dire éclaircir les endroits semés trop serré en supprimant les plants les plus faibles. Une autre solution consiste à mélanger les graines avec de la poudre de quartz sèche et à saupoudrer le mélange dans les sillons.
Les grosses graines comme par exemple les fèves ou les pois sont moins sensibles et peuvent être semées avant même que la terre ne se soit tassée. Ceci s’applique aussi aux plantons de choux raves ou de salades . Avec un voile transparent, vous favoriserez la reprise et vous pourrez avancer la date de la récolte d’une à deux semaines.
Veillez à ce que les jeunes plants soient bien enracinés et arrosez-les encore une bonne fois avant la plantation. Ameublissez le trou de plantation et ajoutez encore un peu de compost mûr pour les plants qui ont de gros besoins en nutriments. Plantez les variétés de légumes à la même profondeur que celle qu’ils avaient auparavant dans le pot. Les exceptions sont les poireaux et les tomates qu’on plante plus profondément. Le céleri, la salade et le poivron doivent être installés plus en hauteur dans la planche. Tassez bien la terre pour enfoncer les plants et arrosez les légumes en quantité suffisante, surtout dans les deux à trois premières semaines.
Pour apporter un peu de bonne humeur dans votre potager, il ne faut pas oublier les plantes agréables à l’œil. Des tulipes et des narcisses sont présentes depuis toujours dans les jardins potagers. Une touche de couleur et de légèreté est apportée par des myosotis et des soucis. Placez-les en bordure du potager pour qu’elles ne gênent pas lors de la préparation et de l’entretien des rangées de légumes.
Dans ce numéro des « Jardiniers des villes », nos rédacteurs Nicole et Folkert donnent des conseils et des astuces pour réussir les semis. Ecoutez maintenant!
Par culture mixte, on entend un système de culture de potager dans lequel on évite strictement les monocultures. Ces dernières ont aussi de nombreux inconvénients dans un potager familial: Le sol s’épuise unilatéralement, les parasites et les maladies peuvent se répandre très rapidement et rendre la terre inutilisable.
En culture mixte en revanche, on vise à une communauté végétale harmonieuse dans laquelle les différentes variétés de légumes s’épanouissent côte à côte et profitent les unes des autres. Elle est particulièrement adaptée aux petits jardins dans lesquels une vraie rotation des cultures serait trop compliquée. Dans le cas de la culture mixte, il est important de savoir quel type de légume nécessite combien d'espace et à quel moment. Il faut retenir ces principes fondamentaux: Un grand nombre de végétaux s’entendent bien entre eux et s’influencent de manière positive. D’autres variétés quant à elles entrent en concurrence. De nombreuses herbes aromatiques éloignent les parasites.
Le voisinage en culture mixte est par exemple:
chou-fleur
bon: haricot nain, céleri, tomate; mauvais: pomme de terre, chou, oignon
haricots nains
bon: bourrache, aneth, concombre, pomme de terre, chou, radis, betterave, salade, tomate; mauvais: fenouil, haricot d’Espagne, oignon
fraises
bon: ail, chou-rave, poireau, carotte ; mauvais : chou
pomme de terre
bon: fèves, variétés de choux, épinard; mauvais : potiron, tomates, céleri
chou
bon: aneth, bourrache, salade, céleri, tomate ; mauvais: chou chinois, ail, oignon
salade
bon: haricot, fraises, fenouil, concombre, variétés de choux, mauvais: pomme de terre, cresson, persil
oignon
bon: concombre, sarriette, carotte, salade; mauvais: haricot, chou, poireau
L’assolement et la rotation des cultures sont un système de rotation en fonction de la saison dans lequel les variétés de légumes émigrent chaque année vers une autre planche. On différencie alors les plantes ayant des besoins élevés, moyens ou faibles en nutriments. Dans une planche bien amendée, la première année, on fait pousser les gros demandeurs, la deuxième les demandeurs moyens et la troisième les petits appétits. De cette manière, on est sûr que des plantes de la même famille ne poussent pas deux années de suite sur la même planche, par exemple le chou et le raifort ou les oignons et les poireaux. Sinon, le risque que le sol s’épuise unilatéralement est élevé car des plantes apparentées ont souvent un besoin comparable en nutriments.
Les gros demandeurs sont par exemple différentes variétés de choux, les concombres, les poireaux ou le céleri. Préparez les planches dès l’automne et apportez-leur un complément de compost ou de poudre de corne.
Demandeurs moyens: Oignons, carottes, salades, épinard, radis, choux-raves,
Petits appétits: haricots, pois, herbes aromatiques
Il existe des rotations aussi bien tous les deux, trois, voire quatre ans. Pour la rotation triennale, trois planches sont nécessaires pour faire tourner les trois groupes par rotation annuelle. Pour la rotation tous les quatre ans qui est particulièrement adaptée aux sols sablonneux ou constamment malades (infectés par exemple par la hernie du chou), le jardin sera partagé en quatre planches ou quartiers. Le principe reste le même sauf que vous sèmerez des plantes d’engrais verts comme des sphacélas, du sarrazin ou d’autres variétés qui ne sont apparentées à aucune famille de légume dans la quatrième planche , sur laquelle viendront ensuite les gros demandeurs l’année suivante. Aussi bien pour la culture mixte que pour la rotation des cultures, il est instamment recommandé de noter dans un journal de bord l’occupation des planches et les variétés de légumes cultivées De cette façon, vous saurez toujours exactement quand vous avez cultivé quels légumes sur quel massif dans l'année à venir.
Comme les légumes cultivés privent le sol de ses nutriments, vous devez les lui restituer à intervalles réguliers. Vous devez alors savoir avec précision la composition de votre terre et quels légumes poussent dans les planches. Car finalement, les «appétits» petits, moyens ou gros ont des besoins différents en nutriments. Avec une analyse du sol, vous découvrirez à quelle catégorie de nutriment appartient le sol de votre potager. C’est cette analyse et le type de légumes qui définiront les recommandations d’engrais. L’éventail de fumure s’étend alors de la poudre de roche, de la chaux d’algues, du potassium de la cendre au purin végétal ou à l’engrais vert en passant par les engrais animaux comme le fumier de cheval ou la poudre de corne. Comme engrais vert, on peut utiliser entre autres du sarrazin, des lupins, des tagètes ou du pourpier d’hiver.
Un engrais organique bien reconnu et un fournisseur d’humus est le compost que vous pouvez faire vous-même avec des déchets organiques tels que des feuilles, des coquilles d’œuf, des restes de repas et du fumier de ferme. Le principe est de répartir du fumier et du compost en début de printemps sur les planches de légumes. Les légumes aux besoins importants doivent généralement recevoir un nouvel apport de nutriments en été. Les tomates, le chou et le céleri ont besoin de trois à quatre litres de compost par mètre carré. Les pois, les haricots et les carottes recevront environ la moitié. Vous pouvez aussi apporter aux plantes à fort besoin une fumure de copeaux de corne.
L’arrosage de la planche dépend tu type de légumes cultivés, du sol et bien entendu de la saison et de la météo. Les plantes à racines superficielles doivent être arrosées plus souvent que celles à racines de profondeur moyenne et très enfouies Veillez à ce que le sol soit bien irrigué en profondeur après l’arrosage. Selon la nature du sol, 10 à 20 litres d’eau sont nécessaires par mètre carré. Vous devriez alors utiliser de l’eau de pluie. Comme elle ne contient pas de minéraux, elle influence à peine la teneur du sol en nutriments. Une citerne enterrée ou un simple récupérateur d’eau aide à collecter l’eau de pluie sur une longue durée.
Une terre boueuse et la concurrence des mauvaises herbes empêchent parfois les plantes de pousser correctement. En été, on peut résoudre ces problèmes avec une couche épaisse de paillages (par exemple de compost ou de paille). Cependant, au printemps un paillage du sol empêche un réchauffement assez rapide du sol et donne un temps d’avance à une invasion d’escargots. Ameublissez les couches supérieures de la terre régulièrement jusqu’à la fin mai avec une binette acérée; En une seule opération, les mauvaises herbes en germination, les limaces et d’autres nuisibles vivant dans le sol comme les vers fil de fer et les vers blancs seront décimés.
Il ne faut pas laisser les planches récoltées simplement «à l’abandon» en hiver. Vous favorisez ainsi la prolifération des mauvaises herbes, le lessivage des substances et l’érosion du sol, c’est-à-dire la disparition de la couche supérieure du sol par l’effet de l’eau ou du vent. Une fumure dit engrais vert offre non seulement une protection naturelle contre les influences des intempéries mais elle a également de nombreuses autres qualités: En fonction du type de plante, le sol est ameubli en profondeur et enrichi en humus. Les plantes qui attirent les papillons comme par exemple les lupins recèlent dans leur racines ce qu’on appelle des bactéries rhyzobium qui transforment l’azote de l’air en nitrate et enrichissent ainsi le sols en éléments nutritifs. Les plantes seront semées immédiatement après la récolte. On peut les faucher en automne et les laisser sur place comme paillage ou les retirer au printemps et les composter. Pour les sols lourds, un labour et un travail en profondeur sont recommandés.